PARIS-ROUBAIX FEMMES AVEC ZWIFT : UNE PREMIÈRE DE LÉGENDE
12 avril 2022 - 14:20
Le peloton féminin a vécu en octobre 2021 une journée historique pour la première édition de la version féminine de l’Enfer du Nord. C’est bien une épreuve au sens strict du terme que les coureuses ont dû affronter pour leur grand baptême des pavés. La boue, la pluie, le froid, entraînant glissades et crevaisons en série, ont marqué ce premier rendez-vous largement suivi par les téléspectateurs et qui reste dans les mémoires de chacune des pionnières. À commencer par Lizzie Deignan, signataire d’un raid solitaire de 80 kilomètres qui lui donne l’honneur d’inaugurer le palmarès de la course. Retour en images sur une journée hors-normes…
1
Le rendez-vous est fixé à Denain, où la passion du vélo est une seconde nature. La ville accueille depuis 1959 un Grand Prix cycliste : chez les hommes, les spécialistes des classiques s’y expliquent au lendemain de Milan-SanRemo.
2
Avant le départ, l’ambiance est à la fois studieuse et décontractée dans le bus des Ceratizit. Leur cheffe de file Lisa Brennauer, championne d’Allemagne, est annoncée comme l’une des favorites pour la gagne.
3
Le peloton est constitué avec 129 coureuses au départ de cette grande première. Combien en restera-t-il à l’arrivée au vélodrome de Roubaix ?
4
Les conditions sont d’emblée difficiles et l’atmosphère de course se durcit. Dans les premiers tours de circuit, des chutes éliminent déjà deux prétendantes aux places d’honneur : Katarzyna Niewiadoma et Marlen Reusser.
5
Dans le premier secteur pavé au programme, au km 34, la Britannique Lizzie Deignan tente le pari audacieux d’une attaque ultra-lointaine. Une aventure solitaire risquée.
6
À 54 kilomètres de l’arrivée, la sélection est sévère et il ne reste plus qu’une cinquantaine de coureuses dans le peloton, pointé à deux minutes de l’échappée solitaire.
7
Le peloton féminin découvre Paris-Roubaix dans la douleur : sur terrain glissant, les chutes sont nombreuses, mais les cyclistes s’accrochent… tant qu’il est possible de repartir.
8
La championne d’Italie Elisa Longo-Borghini n’est pas épargnée. Projetée à terre, elle trouve tout de même les ressources pour combler son retard sur le premier groupe de poursuite derrière Deignan.
9
Parmi les chasseuses, Audrey Cordon-Ragot, ici en deuxième position, se charge de désorganiser le groupe pour favoriser les plans de sa capitaine qui caracole en tête de course.
10
Emma Norsgaard fait partie des plus actives pour tenter de regagner du terrain sur Lizzie Deignan. Elle sera récompensée de ses efforts par une 6e place.
11
Victorieuse la semaine précédente à Liévin, Elisa Balsamo étrenne sur la route de Roubaix son maillot arc-en-ciel. L’Italienne termine 57e, mais se présente tout de même cette année comme l’une des femmes en vue pour la 2e édition.
12
La septuple championne du monde de cyclo-cross Marianne Vos est peut-être la seule à pouvoir renverser la situation sur ce terrain indomptable. Elle se rapproche en solitaire de Deignan, mais pas suffisamment pour l’inquiéter.
13
Après plus de 80 kilomètres parcourus en solitaire, Lizzie Deignan s’adjuge le premier titre en jeu sur Paris-Roubaix Femmes. Avec la manière !
14
Déjà victorieuse du Tour des Flandres (2016), des Strade Bianche (2016), de Liège-Bastogne-Liège (2020) et de la Course by Tour de France (2020), la championne du monde 2015 continue d’écrire l’histoire du cyclisme féminin en soulevant ce gros pavé. Elisa Longo Borghini savoure la joie d’un podium à part (3e).
15
Plus habituée aux victoires qu’aux 2e places, la Néerlandaise qui a triomphé sur tous les terrains dans sa carrière accuse le coup au vélodrome. Mais elle n’a pas dit son dernier mot.
16
La magie de Paris-Roubaix se trouve aussi dans la célèbre salle des douches. C’est aussi pour goûter à cette part de légende que l’Allemande Tanja Erath a tenu à boucler le parcours pour rejoindre le vélodrome, y compris hors-délais.
